Clara Dikita : de l'ISEP à IBM
Diplômée en février 2019 d’un master à l’ISEP, école d’ingénieurs du numérique et ex-vice-présidente de la CNJE, Clara Dikita, 26 ans, avait participé dans ce cadre à une table ronde sur les femmes d’influence que nous avions organisée. Aujourd’hui Digital Transformation consultant – Retail Banking chez IBM, elle se remémore ses années d’études.
Racontez-nous votre parcours professionnel depuis votre sortie de l’ISEP ?
J’ai fait mon stage de fin d’études chez IBM où j’ai ensuite signé un CDI. En trois ans, j’ai évolué de consultante junior à Digital Transforming consultant aujourd’hui. Je travaille sur des sujets de transformation digitale et numérique auprès de banques.
Durant vos études, vous avez été très active dans le milieu associatif.
Oui j’ai d’abord intégré la Junior-Entreprise de l’ISEP, Junior ISEP, en tant que chef de projet puis vice-présidente durant un stage de 6 mois en première année de master. Mon premier pas dans le monde du consulting. Ensuite durant mon année de césure entre les deux années de master, j’ai fait un an de service civique à la CNJE. Mon rôle était de faire avancer les activités et de défendre les intérêts des junior-entrepreneurs. J’étais aussi chargée des relations publiques. J’échangeais donc avec les institutions, les ministres pour faire avancer la réglementation et accompagner les junior-entrepreneurs.
Vous avez participé à une table-ronde sur les femmes d’influence organisée par notre média. Quel souvenir en gardez-vous ?
J’y ai participé lorsque j’étais à la CNJE. Nous avions abordé les thèmes de la représentation des femmes dans les milieux techniques, comment briser le plafond de verre et qu’est-ce qui était fait concrètement pour favoriser l’égalité femmes/hommes. Je suis intervenue en tant que jeune femme de 22 ans à la tête d’un mouvement national pour parler de mon expérience et comment je faisais pour me sentir légitime lorsque je défendais les intérêts de junior-entreprises auprès de ministres, de sénateurs, de membres du Medef, etc.
Qu’est-ce ces expériences vous ont apporté ?
J’y ai développé des soft skills attendus dans le consulting : une posture auprès des clients, le sens des responsabilités, apprendre à travailler avec des collègues, des équipes différentes, respecter les délais mais aussi briser une appréhension qu’on peut avoir en entrant dans le monde du travail. J’étais prête !
Vous conseillez donc à un étudiant de s’engager dans le milieu associatif ?
Totalement ! Cela permet de se responsabiliser, de sortir des cours magistraux, de développer une posture de futur collaborateur. On développe son esprit d’équipe, on voit comment fonctionne une organisation. L’expérience quelle qu’elle soit est toujours bénéfique.
Monde des grandes écoles et universités / Le magazine
Juin 2022-n°100