GRANDANGLE CGE N°108

Voir la version en ligne N°108 juillet 2019 Participez au prochain numéro GrandAngle N°109 – septembre 2019 (bouclé le 19 juillet) aura pour thème L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR IGNORE T-IL L’URGENCE CLIMATIQUE…

N°108

juillet 2019

Participez au prochain numéro

GrandAngle N°109 – septembre 2019 (bouclé le 19 juillet) aura pour thème
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR IGNORE T-IL L’URGENCE CLIMATIQUE ?

GrandAngle N°110 – octobre 2019 (bouclé le 20 septembre) aura pour thème
LA PERCEPTION DES GRANDES ÉCOLES PAR LES FRANÇAIS

Vous pouvez, dès à présent, vous positionner par mail si vous souhaitez nous adresser un article pour l’une de ces parutions.

Anne-Lucie Wack réélue présidente de la CGE pour un 3éme mandat consécutif

L’assemblée générale élective de la Conférence des grandes écoles s’est tenue le 4 juin 2019 à Télécom Paris.

Frédérique Vidal, ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation, est intervenue en fin de matinée et a répondu aux questions des directeurs d’école.

Le conseil d’administration élu dans la matinée a, à son tour, élu le nouveau bureau de la CGE. Anne-Lucie Wack est élue, présidente pour un 3éme mandat consécutif.

Composition du nouveau bureau :

  • Anne-Lucie Wack, présidente
  • Laurent Champaney, vice-président écoles
  • Alice Guilhon, vice-présidente écoles
  • Yves Portelli, vice-président entreprises
  • Florence Darmon, trésorière
  • Pierre Mathiot, secrétaire
Constitution du CA
Communiqué de presse
Galerie photo

« Je remercie les administrateurs et les membres du bureau de la CGE pour leur engagement au service du collectif et je félicite les nouveaux élus à qui je souhaite la bienvenue.»
A-L.Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles

Nominations et créations

Bertrand Commelin, directeur du développement des relations européennes et internationales du Cnam

CPE Lyon vient de fêter son 25ème anniversaire

Bernard Claverie, quittera la direction en octobre 2019 de l’Institut Polytechnique de Bordeaux – Bordeaux INP

Jean-François Pinton est renouvelé dans les fonctions de président de l’ENS de Lyon

L’Institut polytechnique de Paris a été créé par décret n° 2019-549 du 31 mai 2019. En cohérence avec la création de l’Institut Polytechnique de Paris, les écoles qui le composent sortiront prochainement de l’Université Paris-Saclay. Trois écoles changent de nom et deviennent, respectivement, ENSTA Paris, ENSAE Paris et Télécom Paris

Par Arrêté du 11 mai 2019, il est créé, au sein de l’université d’Angers, une école polytechnique universitaire

L’École supérieure du bois (ESB) obtient la qualification d’établissement d’enseignement supérieur privé d’intérêt général

En savoir plus

L’agenda de la Conférence des grandes écoles

26 juin : Colloque les sciences humaines et sociales dans les Grandes écoles

27 juin : Groupe Ouverture Sociale

9 juillet : Bureau

9 juillet : Commission Recherche et transferts

L’INSERTION ET L’EMPLOYABILITÉ DES JEUNES DIPLÔMÉS

Insertion professionnelle : le Grand chelem des Grandes écoles !

Les résultats de l’enquête insertion 2019, rendus public lors de conférence de presse du 18 juin 2019 confirment l’embellie constatée les années précédentes.

Tous les indicateurs sont au plus haut : rapidité d’embauche, taux net d’emploi, montant des salaires, taux d’embauche directe en CDI, performance de l’apprentissage, satisfaction des diplômés…. C’est le grand Chelem des Grandes écoles !

Les entreprises, grandes, moyennes ou petites, en Ile-de-France et dans tous les territoires, s’arrachent nos diplômés. Le plus beau succès des Grandes écoles est sans doute d’avoir su, ces dix dernières années, démultiplier leurs effectifs et diversifier leurs voies d’accès tout en maintenant le plus haut niveau d’excellence, d’exigence et de performance.

De nombreux médias et des articles de presse en rafale ont salué ces excellents résultats.

Mais dans le même temps, nous le constatons chaque jour, les idées reçues et informations erronées sur les grandes écoles continuent de circuler. Et comme, paraît-il, les informations fausses se transmettent en moyenne six fois plus vite que les informations vraies, il nous faut communiquer plus et mieux !

Communiquer sur la réalité des chiffres et la réalité des coûts, la qualité de l’insertion professionnelle, la diversité des écoles publiques et privées, la multiplicité des voies d’accès, la richesse des cursus et de la vie étudiante, les dispositifs d’accompagnement, les filières en pointe, etc. avec pour ambition de mieux informer et de donner envie à de nouveaux talents ou à des publics qui nous connaissent mal, de pousser la porte de l’une de nos 230 Grandes écoles !

Anne-Lucie Wack, présidente de la Conférence des grandes écoles

Parution de l’enquête Insertion CGE 2019

C’est la 27éme édition de cette enquête réalisée par l’ENSAI pour la CGE et qui délivre chaque année, les données essentielles permettant de juger de la rapidité et de la qualité de l’insertion des jeunes diplômés des Grandes écoles membres de la Conférence des grandes écoles.

Le taux net d’emploi à 6 mois, le niveau des salaires et le pourcentage de CDI n’ont jamais été aussi élevés. Il semble qu’avec la reprise économique, la France soit devenue plus attractive pour les jeunes diplômés et que ceux qui choisissent l’international, s’implantent principalement en Europe.

Autre enseignement de cette enquête, concernant les voies d’accès à l’emploi : l’apprentissage et les réseaux sociaux professionnels progressent. Quant au stage, il reste la principale porte d’entrée du jeune diplômé dans l’entreprise.

L’emploi des jeunes diplômés au beau fixe et une rapidité d’insertion sans précédent

Le taux net d’emploi reste stable et très élevé pour l’ensemble des diplômés : 89,5 % contre 89,4 % en 2018. Une augmentation significative des embauches des diplômés d’écoles d’ingénieurs est observée : le taux net d’emploi à 6 mois passe la barre des 90 %.

Autre point saillant et inédit : 65,2 % des étudiants des Grandes écoles ont trouvé un emploi avant même l’obtention de leur diplôme, soit 3 points de plus que la promotion sortante dans l’enquête 2018.

Concernant l’accès à l’emploi, sans surprise le rôle des réseaux sociaux professionnels progresse de 2 points depuis l’année dernière. Toutefois, le stage de fin d’études reste en 2019 la première porte d’entrée dans l’entreprise. Il permet à 29,4 % des jeunes diplômés d’accéder à l’emploi,contre 28,5 % en 2018.

« Les diplômés des Grandes écoles sont littéralement aspirés par les entreprises pour près de 2/3 d’entre eux avant même leur sortie de l’école » Anne-Lucie Wack

Toujours plus d’embauches en CDI

Dans la continuité des précédentes enquêtes, la part des contrats à durée indéterminée progresse encore : cette année, 82,2 % des jeunes diplômés sont embauchés directement en CDI (soit une hausse de 1 point par rapport à l’enquête 2018). Ce chiffre est supérieur à la moyenne nationale : en France, 68 % des jeunes disposant d’un Bac+5 bénéficient d’un CDI un an après l’obtention de leur diplôme.

Les TPE/PME toujours le premier employeur des diplômés des Grandes écoles

En 2019, 38,9 % des diplômés des Grandes écoles ont privilégié une entreprise de moins de 250 salariés. Un chiffre quasiment égal à celui de l’an dernier (39,3 %) et qui témoigne de l’intérêt des étudiants pour les entreprises à taille humaine.

« Les diplômés des Grandes écoles travaillent dans tous les types d’entreprises du pays, 40 % dans les TPE et PME, 30 % dans les ETI et 30 % dans les grands groupes » Anne-Lucie Wack

L’entrepreneuriat, qui avait progressé de manière significative en 2018, reste stable. 3,1 % des jeunes diplômés ont choisi, en 2019, de créer ou de reprendre une entreprise (contre 3,3 % en2018). Ce chiffre est plus élevé pour les diplômés d’écoles de management : 4,9 %.

L’apprentissage, voie d’excellence et passeport pour l’emploi

Pour les 15,5 % des diplômés 2018 ayant réalisé leur cursus en apprentissage, le taux net d’emploi à 6 mois s’élève à 90,3 %. Ce taux est supérieur de 0,8 points à celui de l’ensemble des diplômés des Grandes écoles (89,5 %). 36,1 % des apprentis sont embauchés dans leur entreprise d’accueil.Autre fait marquant : 84,4 % des apprentis décrochent un CDI ; un taux supérieur de 2,2 points à celui de l’ensemble des diplômés des Grandes écoles (82,2 %).

« L’enquête 2019 confirme que l’apprentissage dans les Grandes écoles est une voie d’excellence et un vrai passeport pour l’emploi » Anne-Lucie Wack.

Des salaires moyens en progression

En 2019, le salaire brut moyen annuel proposé aux jeunes diplômés dès leur entrée dans la vie active connaît une augmentation significative. En France, celui-ci s’établit à 34 920 € (hors primes), contre 34 122 € l’année dernière, soit une hausse de 2,2 % pour les ingénieurs et de 2,6% pour les managers.A l’international (tous pays confondus), avec 35 948 € (hors primes) contre 34 918 € en 2018, le salaire moyen à l’embauche est lui aussi en augmentation.

Mais les inégalités salariales entre femmes et hommes perdurent

Taux net d’emploi, CDI, statut de cadre, salaires, tous les indicateurs sont moins favorables aux femmes, avec des écarts comparables à ceux des années précédentes :

« Ce qui est le plus frappant c’est que, même dans le contexte actuel où les entreprises se battent pour recruter nos diplômés, le différentiel femmes-hommes perdure, en défaveur des femmes ! Chaque année nous faisons ce constat alarmant et nous nous employons à analyser et combattre les déterminants de cette inégalité », déclare Anne-Lucie Wack.

En ce qui concerne plus précisément la rémunération, l’écart de salaire à l’embauche observé entre femmes et hommes est de 6,08 %.

En outre, le nombre moins important de jeunes diplômées en CDI augmente l’écart de 0,62 point.

« Le différentiel s’explique aussi par le fait que les femmes choisissent plus fréquemment des fonctions et des secteurs moins rémunérateurs »commente Anne-Lucie Wack.

Elles sont sous-représentées dans certains secteurs d’activité comme l’informatique et l’industrie des transports, où les salaires sont en général plus élevés.

« L’enquête 2019 révèle que le statut cadre est l’un des principaux facteurs déterminants de cette différence : 1,56 point dans l’écart de salaire F/H s’explique par une proportion inférieure de femmes embauchées sous le statut cadre » Peter Todd

La France attractive pour les jeunes talents

Bien que l’international séduise toujours – 1 jeune sur 8 opte pour un premier emploi à l’étranger – les étudiants des Grandes écoles privilégient la France. En effet, 87 % des jeunes diplômés choisissent un premier emploi dans l’Hexagone ; un taux stable depuis l’année dernière.

« L’amélioration de la situation économique de la France depuis les 2–3 dernières années, entraînant la dynamisation du marché de l’emploi, explique le regain d’attractivité du pays auprès des jeunes diplômés. Leur besoin de s’expatrier est nettement moins marqué qu’il y a quelques années » Peter Todd

Parmi les jeunes diplômés qui optent pour l’international, le choix s’oriente principalement vers le Royaume-Uni, la Suisse, l’Allemagne, le Luxembourg et la Chine.

Des jeunes actifs satisfaits de leur emploi

83,7 % des jeunes diplômés se disent « très satisfaits » ou « satisfaits » de leur emploi. Un excellent score, en augmentation par rapport à l’année 2018 (82,8 %) ! Les diplômés étaient interrogés sur : les conditions de travail, les relations avec leurs collègues, le niveau de rémunération, le niveau d’autonomie et de responsabilité, la localisation géographique.

« A l’heure où les jeunes sont plus que jamais animés par une quête de sens au sein de l’univers professionnel, savoir que plus de 8 diplômés sur 10 sont en phase avec leur emploi est une réelle satisfaction pour les Grandes écoles membres de la CGE » Anne-Lucie Wack

Plus que jamais, la question de l’insertion et de l’employabilité est au centre de nombreux débats d’actualité ou d’argumentaires

Sous la pression des « clients » et celle qu’impose les classements, les Grandes écoles investissent significativement et de manière croissante l’accompagnement carrières et le développement des relations avec les employeurs*.

Marc Pérennès, directeur employabilité et partenariats entreprises emlyon business school

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Kiosque

Coacher avec la co-orientation

Ce guide propose aux responsables emplois et carrières des grandes écoles et universités de devenir Coach en Co-orientation. La Co-orientation est une méthode de groupe rapide, efficace et durable pour guider les diplômés vers leur projet de vie. Elle se déploie auprès d’un grand nombre d’étudiants grâce à une communauté de coachs-animateurs. Ce sont d’anciens participants qui reviennent animer la Co-orientation une fois diplômés.

Décrocheurs-raccrocheurs : les nomades de l’école

L’achèvement des études associé à l’obtention d’un diplôme représente désormais une injonction normative qui s’impose en tant que modèle social aux consciences et stigmatise ceux qui décrochent. Cet ouvrage aborde la question du raccrochage scolaire des jeunes étiquetés “décrocheurs” auxquels on propose un retour aux études dans une structure éducative conçue pour eux. Enseignante puis chercheure au sein de l’une d’entre elles, le micro-lycée de Senart, l’auteure interroge leur proposition éducative à partir de l’expérience des jeunes qui y reprennent “volontairement” une scolarité.

Contacter la Conférence des grandes écoles

11, rue Carrier-Belleuse, 75015 Paris

+33 (0)1 46 34 08 42

communication@
cge.asso.fr

11 rue Carrier-Belleuse 75015 Paris FR