GRANDANGLE CGE N°100

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Voir la version en ligne novembre 2018 N°100 GrandAngle N°101 – décembre 2018 (bouclé le 23 novembre) aura pour thème L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN AFRIQUE : TSUNAMI DÉMOGRAPHIQUE ET OPPORTUNITÉS D’INNOVATIONS…

novembre 2018
N°100

GrandAngle N°101 – décembre 2018 (bouclé le 23 novembre) aura pour thème
L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR EN AFRIQUE : TSUNAMI DÉMOGRAPHIQUE ET OPPORTUNITÉS D’INNOVATIONS

Vous pouvez, dès à présent, vous positionner par mail si vous souhaitez nous adresser un article pour cette parution.

GrandAngle N°100
« enseignement supérieur 2020-2030 : enjeux et défis »

” Loi LRU : un acte 2 est nécessaire rapidement “

Il y a plus de 10 ans, j’ai pensé la loi LRU comme un premier choc de libération des énergies, susceptible d’enclencher une transformation profonde et durable de l’université française, à la hauteur de ce qui se faisait ailleurs. Pour rester attractive, l’université française devait ainsi poursuivre sa réforme, démarrée avec l’harmonisation européenne des diplômes, l’autonomie des universités autorisant une plus grande souplesse dans son fonctionnement, la rendant plus réactive et plus proche des besoins en France.

Valérie Pécresse,
présidente de la Région Ile-de-France
ministre de l’Enseignement supérieur et de la Recherche de 2007 à 2011

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” La course au toujours plus grand n’est pas forcément gage de réussite “

Heureuse initiative de la CGE d’interroger les anciens ministres de l’enseignement supérieur ! Ayant exercé cette mission à deux reprises et étant moi-même professeur de droit,  je propose 8  grands chantiers.

  • La mondialisation

  • La démocratisation

  • La reconnaissance du doctorat

  • Un grand ministère de l’intelligence et du savoir

  • La priorité des priorités budgétaires

  • L’exercice du métier d’enseignant chercheur

  • Développer les arts et la culture

  • Assurer un véritable maillage territorial

Jack Lang,
ministre de l’Éducation nationale de 1992 à 1993 et de 2000 à 2002

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Retour sur le congrès CGE 2018 :
“Grandes écoles et transformations sociétales”

Un congrès très politique

Le congrès 2018 de la CGE qui s’est tenu à Lille les jeudi 4 et vendredi 5 octobre a été riche en rebondissements.

Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale qui devait accompagner Edouard Philippe en Afrique du Sud a été présent sous la forme d’une vidéo enregistrée et adressée à la CGE et Frédérique Vidal qui devait elle aussi accompagner le Premier ministre, a finalement, le déplacement en Afrique du Sud ayant été annulé, pu effectuer le voyage à Lille.La Ministre de l’ESR a été interviewée par Anne-Lucie Wack, présidente de la CGE avant de répondre aux journalistes présents au cours d’un point presse.C’est près d’une heure au total que la Ministre aura passée dans les locaux de Sciences Po Lille, qui accueillait la première journée du congrès de la CGE.

Xavier Bertrand, président de la région des Hauts-de-France a assisté en fin de journée, à la table ronde « Grandes écoles et transformation des territoires » animée par Denis Guibard, président de la commission DD&RS de la CGE.

Au cours de la matinée du vendredi 6 octobre, cette fois-ci, chez Yncréa Hauts-de-France, c’est Catherine Fabre, députée LREM et Rapporteure pour la commission des Affaires sociales de l’Assemblée nationale pour la Loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel qui répondait aux questions d’Anne-Lucie Wack et de la salle.

Sensible aux arguments présentés, Catherine Fabre a demandé que la CGE lui remonte les chiffres et informations qui démontrent le poids et le coût réel de l’apprentissage dans le supérieur et plus précisément dans les écoles membres de la CGE.

Bien que ces informations aient déjà été largement diffusées et transmises par la CGE, à tous les niveaux de l’État, une nouvelle transmission sera assurée.

Voir les photos de l’événement

Voir les vidéos de l’événement sur la chaine YouTube de la CGE

« les Grandes écoles peuvent être dans un rôle de locomotive »

Je pense que vous avez choisi un thème clé puisqu’il s’agit de réfléchir aux transformations sociétales et à leur impact sur l’enseignement supérieur et donc au rôle renouvelé des grandes écoles dans ce contexte. Je suis persuadé depuis longtemps que les grandes écoles peuvent être dans un rôle de locomotive, d’avant-garde par rapport à ces immenses enjeux.

Jean-Michel Blanquer,
ministre de l’Éducation nationale

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« la signature d’un diplôme est identitaire, c’est la colonne vertébrale des écoles »

Parmi les grands sujets que je vais aborder dans l’année qui vient, il y a notamment l’amélioration de la visibilité de l’offre de l’enseignement supérieur. Après la mise en place de la plate-forme Parcoursup cette année, une des choses qui m’a le plus frappée c’est qu’elle puisse contenir plus de 13 000 formations. Cela ne me paraît pas forcément très raisonnable de proposer aux jeunes un choix aussi peu lisible. Il y a, à mon sens, un gros travail à faire de façon à simplifier l’entrée dans les offres de formation.

Frédérique Vidal,
ministre de l’Enseignement supérieur, de la Recherche et de l’Innovation

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« ce qui m’intéresse avec les travaux de la CGE, c’est de savoir comment on peut avoir un temps d’avance »

Je pense qu’on est à la veille d’une bascule qui est tout simplement indispensable si nous voulons que ce pays devienne efficace pour rester pionnier en matière d’excellence mais aussi pour réduire un certain nombre de fractures. Vos thèmes sont passionnants : la question des dynamiques territoriales et celle des fractures sociétales qui peuvent naître si on n’anticipe pas les questions d’intelligence artificielle notamment. Vous parlez dans votre intitulé de transformation des métiers ; non, suppression des métiers.

Xavier Bertrand,
président du conseil régional des Hauts-de-France

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Pourquoi prendre le risque de casser la dynamique ? Nous ne voulons pas voir des écoles sortir de l’apprentissage !

Le point de départ de cette réforme est le constat que nous avons trop peu d’apprentissage en France (deux fois moins d’apprentis qu’en Allemagne ou en Suisse) alors que c’est une formation qui donne de très bons résultats en termes d’insertion professionnelle. Particularité française : le volume des apprentis ne cesse de croître dans le supérieur tandis que sur des niveaux bac et infra-bac, nous avons beaucoup de mal à pousser cette formation qui est encore très mal vue.

Catherine Fabre,
rapporteure de la commission affaire sociale pour la loi pour la liberté de choisir son avenir professionnel

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Septembre – octobre 2018 : récapitulatif des rencontres, réunions et interventions de la Conférence des grandes écoles

  • 05/09 : participation de la CGE au groupe de travail animé par le MESRI sur la loi « Liberté de choisir son avenir professionnel »

  • 06/09, 11/10 et 15/11 : participation du délégué général de la CGE aux réunions du Comité de suivi de la loi ORE

  • 11/09 : rencontre d’une délégation de la CGE conduite par Anne-Lucie Wack avec Jean-Michel Blanquer, ministre de l’Éducation nationale

  • 12/09 : rencontre d’Anne-Lucie Wack avec Brice Pugenc, président du BNEI

  • 17/09 et 16/10 : participation de la CGE aux réunions du CNESER et discussion sur le projet d’ordonnance

  • 19/09 : rencontre d’une délégation de la CGE avec Fabrice Le Vigoureux, député à propos du projet de loi de finances (PLF) 2019

  • 20/09 : audition d’Anne-Lucie Wack par la Cour des Comptes sur les droits d’inscription dans les établissements publics

  • 21/09 : audition d’une délégation de la CGE, conduite par Laurent Champaney, président de la commission Amont au Conseil supérieur des programmes sur la réforme du secondaire et du baccalauréat

  • 21/09 : entretien de Philippe Régimbart, délégué général de la CGE avec Philippe Baptiste directeur de cabinet de Frédérique Vidal

  • 25/09 : participation d’une délégation de la CGE à une réunion sur l’évolution 2019 de Parcoursup, animée par le cabinet du MESRI (A.-S. Barthez) et le responsable du projet Parcoursup (J. Teillard, IGAENR)

  • 27/09 : intervention de Philippe Régimbart, délégué général de la CGE sur Parcoursup (organisé par EducPros)

  • 10/10 : rencontre d’Anne-Lucie Wack avec Dominique Marchand, présidente du CNOUS

  • 11/10 : réunion des président(e)s de la CDEFI, de la CGE et de la CTI à propos de la signature des diplômes et des politiques de site

  • 15/10 : participation de la CGE à une réunion sur le devenir du dispositif d’ingénieur diplômé par l’État (Ingénieur DPE) au MESRI

  • 18/10 : participation de la CGE à la réunion de lancement par la ministre Frédérique Vidal de la concertation sur les filières courtes professionnalisantes

  • 18/10 : Audition d’une délégation de la CGE par Stéphane Piednoir, sénateur sur le PLF 2019

  • 22/10 : rencontre de Philippe Régimbart, délégué général de la CGE avec Catherine Moisant et Julien Grenet, membres du comité éthique et scientifique de Parcoursup institué par le MESRI

  • 24/10 : intervention à Lyon d’Anne-Lucie Wack à l’Assemblée générale de l’AGERA (Association des Grandes écoles de la région Auvergne-Rhône-Alpes)

  • 24/10 : rencontre d’une délégation de la CGE conduite par Anne-Lucie Wack avec Marc Ferracci, conseiller spécial auprès de Muriel Pénicaud, ministre du Travail

  • 28/10 : signature d’une charte conjointe entre la CGE, la CPU et l’Institut de l’engagement

Agenda

7 novembre 2018

Séance plénière de la commission Accréditation

13 novembre 2018

Bureau
Conseil d’administration
GT Stratégie et communication
GT Doyens

Nominations et créations

Créé en 1988, le Groupe Sup de Co La Rochelle, qui célèbrera cette année ses 30 ans, se dote d’un nouveau nom : Excelia Group. Les marques écoles restent inchangées mais sont renforcées dans leur communication par leur rattachement à la nouvelle identité du Groupe.

Le 17 septembre 2018, Alejandro Escudero Yero a rejoint Excelia Group au poste de directeur des relations internationales du groupe et de directeur de La Rochelle Academy (école préparatoire d’Excelia Group). Alejandro Escudero Yerro était précédemment directeur des relations internationales du Groupe ESSCA.

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Kiosque

Sémantique du management

Sans nier les indéniables apports de la psychologie, sociologie, ethnologie, la «Sémantique du management» s’ appuie résolument sur ce que la linguistique et le choix raisonné des mots apportent de spécifique dans le management des organisations et des équipes.

Le management juste

Mon manager me donne-t-il la possibilité de m’exprimer avant de prendre une décision ? Fait-il preuve d’empathie et de soutien émotionnel ? Communique-t-il avec clarté ? Les recherches actuelles montrent que ce sont ces questions, plus que celles de l’équité de notre rémunération, qui nous permettent d’évaluer si nous sommes traités de façon juste.

11 rue Carrier-Belleuse 75015 Paris France